Elle a un peu de Tina Turner, Billie Holiday ou encore Nina Simone , Lady Blackbird et sa voix un peu rauque ont pris d’assaut la planète soul depuis la sortie de son premier album Black Acid Soul en septembre dernier.
2020 est l’année où Marley Munro a pris de l’importance avec son premier single, une reprise très personnelle de la chanson de 1966 de Nina Simone « The Blackbird » sur le racisme et le sort des Noirs en Amérique. Le soir, ce que certains appellent déjà la nouvelle diva de la soul, a offert au public du Nice Jazz Festival un concert intimiste.
Née à Farmington, au Nouveau-Mexique, Lady Blackbird a été immergée dans la musique dès son plus jeune âge, en particulier dans la musique soul et gospel. „Je viens d’une petite ville d’Amérique où j’ai grandi. Et c’était facile pour moi de chanter dans les églises, dans les mariages, dans les foires”. Après avoir été signée sur un label de musique chrétienne à l’âge de 12 ans, enregistrant pour d’autres groupes ou artistes de rock chrétien, mais jamais pour elle-même, elle tourne le dos à la musique religieuse, tente sa chance mais sans grand succès avec le label Epic avant de se tourner vers le jazz et la soul noire des années 60.
Son premier album Black Acid Soul comprend treize titres, des chansons originales et des reprises. Des reprises très personnelles, où la chanteuse impose à juste titre sa signature: „Il y avait tellement de chansons que je voulais reprendre. Et, au final, tout se fait par le toucher, j’ai besoin de sentir au plus profond de moi que je peux apporter quelque chose à l’oeuvre, poser ma patte dessus”.
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